En France l'état civil c'est quoi ? C’est à la fois un service de notre administration et ce sont des actes qui permettent d'identifier une personne.
L’état civil, tel qu’on le connaît aujourd’hui, a été créé au lendemain de la révolution en 1793.
La tenue des registres qui constatent « l’état civil des citoyens » est confiée aux maires et non plus aux prêtres. Les prêtres tenaient des registres paroissiaux sur lesquels ils enregistraient les baptêmes mariages et sépultures (BMS).
Dans les registres d’Etat Civil, on retrouve les 3 actes de la vie d'un individu :
- l'acte de naissance
- l'acte de mariage
- et l'acte de décès.
Dans chacun de ces actes (NMD), on retrouve l'identité de l'individu concerné à savoir :
- nom
- le ou les prénoms
- date et lieu de l'événement,
- sa filiation
- son domicile
En généalogie chaque élément contenu dans ces actes est important, il est donc intéressant de le noter.
Quand on ne connaît pas une date, il est possible de retrouver un acte en consultant les tables décennales, mises en place en 1793. Ce sont des répertoires, sur une période de 10 ans, dans lesquels sont classés alphabétiquement les actes de naissances, de mariages ou de décès. On peut aussi y trouver des actes d'adoptions et de divorces.
Généralement, le classement est par ordre alphabétique sur les 10 ans. Il peut arriver de trouver un ordre abécédaire par année.
Particularité de l'état civil à Paris : les actes antérieurs à 1860 ont été détruits par un incendie durant la Commune. En 1872, un appel a été lancé dans la presse aux Parisiens pour qu'ils apportent tout document en leur possession (acte de baptême, de mariage, livret militaire) afin que l'administration reconstitue les actes. Des actes notariés ont aussi servi à cette reconstitution.
A la Réunion : Il y a au total 24 communes. Saint-Paul fut la première en 1665 et au fil du temps les autres communes se sont constituées et les dernières à la fin du XIXème siècle.
Il n'y a pas de tables décennales. Quelques tables annuelles parcellaires.
Une particularité à la Réunion avec l'arrivée des immigrants dès 1848 qui ne pouvaient fournir d'acte de naissance lors de mariage. Il est primordial de voir quels actes ont été présentés au moment de leur mariage : acte de notoriété des juges de paix, les jugements et les arrêtés de gouverneurs. Malheureusement, ces pièces ne sont pas forcément arrivées jusqu'à nous.
A Monaco : On y retrouve le même système qu'en France, hormis que certaines archives sont consultables aux Archives des
Alpes Maritimes (1793-1814).
Pour cette même période, à Nice, qui dépendait du Royaume de Sardaigne, il n'y a pas d'actes d'état civil mais des actes paroissiaux. Ces actes sont assez sommaires avec pour seule mention
le nom du père, très rarement la mère. Tout ceci compliquent les recherches.
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